Le seidr est une tradition ancestrale (nord-)européenne dont les racines remontent bien au-delà de l’époque viking et trouvent leur origine dans les cultures matriarcales et les rites de fertilité des peuples autochtones. Selon ses caractéristiques, le seidr combine des aspects de l’animisme, du chamanisme, de la médecine populaire, des prêtresses et de la sorcellerie, ainsi que des voies d’initiation et des mystères.

Une pratique personnelle du seidr tisse un lien indestructible entre nous et le divin. Elle nous enseigne comment utiliser de manière ciblée les forces primordiales de la vie afin d’apporter des changements dans nos conditions de vie et d’agir pour le plus grand bien de tous.

Le seidr comprend traditionnellement l’utilisation du chant, du bâton, du siège d’oracle et du monde des esprits (souvent associé aux runes et au galdr). Il est pratiqué seul ou en communauté. Les éléments clés sont l’utiseta (quête de visions), la médiumnité (oracle et divination), les cérémonies (guérison de la terre et des groupes) et l’interaction entre les forces cosmiques et les cycles de la nature (rituels annuels, offrandes, etc.).